Une fois inscrit-e aux alertes pollens, vous les recevrez sous forme d’e-mail
dans votre boite de réception, avec un premier e-mail visant à confirmer votre
inscription (il suffit de cliquer sur le lien de confirmation).
Vous recevrez l’alerte pollen par mail à chaque début et fin d’émission détectée
pour une espèce allergisante suivie du pollinarium.
C’est la raison pour laquelle vous pouvez, en période pollinique, en recevoir
une alerte plusieurs jours d’affilée puis plus aucune les jours suivants.
Vérifiez en premier lieu que le mail n’est pas dans vos indésirables ou
spams.
Si cela est récurrent, vous pouvez indiquer dans les paramètres de
votre boite de réception de recevoir ce type de mail directement dans votre
boite de réception et non dans les indésirables.
Si vous ne retrouvez pas le
mail dans vos indésirables ou spams, n’hésitez pas à nous contacter pour régler
le problème, nous vous ajouterons manuellement aux listes d’inscrits.
La pollinisation varie localement d'une zone géographique à l’autre, et donc au sein d’un même département. C’est pourquoi les données d’un pollinarium sont valables dans un rayon de 40km en plaine et de 20km en zone montagneuse. Vous pouvez vous abonner aux alertes pollens d’un pollinarium se situant à plus de 40 km de chez vous mais les données de pollinisation qu’il diffuse auront probablement un léger décalage avec ce qu’il se passe autour de chez vous.
Si aucun pollinarium n’est présent dans une zone proche de chez vous, pensez à retourner régulièrement sur notre site alertepollens.org, nous mettons à jour la carte du réseau des pollinariums dès que de nouveaux se construisent.
Les pollinariums sentinelles délivrent des informations d’intérêt public, gratuitement en respectant le droit en vigueur sur la protection des données personnelles. Votre adresse e-mail, avec votre consentement est utilisée par l’APSF uniquement pour recevoir la newsletter Alerte pollens. Ces données ne sont pas transmises à des tiers. Pour vous désabonner, il suffit de cliquer sur le lien de désinscription en bas d’un des mails d’alerte pollens que vous avez reçus.
Pour plus de détails voir : Politique de confidentialite et de cookies .
Il existe plusieurs types de symptômes de l’allergie aux pollens, qui peuvent être associés ensemble :
Les symptômes les plus courants restent les yeux rougis qui démangent ou qui larmoient, le nez qui gratte (parfois bouché ou qui coule clair), la respiration sifflante, les crises d’éternuement ou de toux. Ils peuvent être associés à un état de fatigue général et des difficultés de concentration.
La prise en charge optimale d’une allergie pollinique passe par la connaissance des espèces auxquelles vous êtes allergiques (c’est l’un des buts d’une consultation auprès d’un médecin allergologue) mais aussi par l’information précoce des émissions de pollens allergisants (c’est l’information essentielle fournie par les données du pollinarium sentinelle proche de chez vous). Le but étant de se traiter à bon escient et au bon moment - suffisamment précocement pour limiter les complications de la maladie pollinique, dont l’asthme bronchique - en suivant les posologies de traitement antihistaminique qui vous a été prescrit.
En tout état de cause il vous est conseillé de consulter un médecin allergologue ou votre médecin généraliste pour caractériser votre allergie et prescrire les traitements adaptés.
Parallèlement à cela, adapter votre mode de vie en conséquence aura des répercussions non négligeables : aérer votre logement quand le soleil est couché, se rincer les cheveux le soir pour éliminer les pollens qui s’y déposent, faire sécher votre linge en intérieur plutôt qu’en extérieur (dans une pièce aérée), éviter les activités en extérieur la journée (préférer les faire tôt le matin ou en toute fin de journée), rouler en voiture avec les vitres fermées.
Les mois où le pollen allergisant est plus répandu peuvent varier en fonction de la région et du type de pollen auquel une personne est allergique. En général, cependant, voici les périodes où certains pollens sont plus fréquents en France :
Ces périodes varient sensiblement selon les conditions météorologiques et la géographie locale. Il est donc important pour les personnes allergiques de suivre les bulletins polliniques locaux et prendre les précautions nécessaires au plus tôt, dès les toutes premières libérations de pollen dans l’air. D'où tout l'intérêt du dispositif d’observation des pollinariums pouvant délivrer des informations précoces localement.
A noter que plusieurs espèces s’expriment plus précocement certaines années (par exemple le noisetier peut émettre dès fin décembre dans certains territoires) ou inversement, tarder à cesser leurs émissions (plantain jusqu’en novembre).
Il se passe généralement 7 ans entre le moment où une personne commence à
ressentir des premiers symptômes d’allergie aux pollens et le moment où elle va
aller consulter un médecin allergologue. Or, plus on attend pour traiter une
allergie, plus elle s’installe et se complique.
Si vous êtes allergique,
n’attendez pas le retour des beaux-jours pour aller consulter. Le médecin
allergologue vous permettra en outre d’identifier précisément ce à quoi vous
êtes allergique. Il est indispensable de rappeler la nécessité de la réalisation
d'un bilan allergologique post-pollinisation (entre octobre et février) et non
pas en pleine période pollinique puisqu'un bilan allergologique nécessite
l'arrêt de tous les antihistaminiques oraux.
Il n'y a par ailleurs aucun âge
limite pour faire un bilan allergologique. Le plus tôt est toujours le mieux
pour éviter les complications, telle que l'apparition de l'asthme.
Oui. Les pollinariums sont complémentaires des capteurs aéropolliniques.
Les capteurs permettent d’obtenir une donnée quantitative des pollens présent
dans l’air, tandis que les pollinariums permettent de détecter les tout débuts
d’émissions de pollens et de recueillir le détail des émissions de pollens en
fonction de chaque espèce de plantes ou arbres allergisants. Capteurs
aéropolliniques et observation phénologique (pratiquée dans les pollinariums)
sont nécessaires pour élaborer le RAEP (risque allergique d’exposition aux
pollens) réalisé par le RNSA (Réseau Nationale de Surveillance Aérobiologique).
Afin que les plantes puissent pleinement s’exprimer au Pollinarium, ce dernier doit respecter certaines conditions afin que les premières floraisons en nature correspondent aux premières floraisons observées au pollinarium :
Plusieurs plantes vont être récoltées dans un rayon de 40km autour du pollinarium afin de conserver l’hétérogénéité génétique des plantes. Ainsi, 20 plantes par espèces herbacées et 4 arbres par espèces ligneuses vont être prélevées.
Afin que les plantes les plus précoces en nature puissent s’exprimer de la même manière au pollinarium, le site choisi pour l’implanter doit disposer d’un ensoleillement maximal et d’un bon abri des vents froids.
Il faut prévoir un espace d’environ 150 m² pour l’installation du pollinarium.
Il n’y a pas d’importantes libérations de pollens dans la zone du pollinarium. En effet, le jardinier-botaniste passant quotidiennement au pollinarium en période pollinique s’occupe de couper les inflorescences dès qu’il a observé et noté les débuts d’émissions des espèces suivies. Ainsi, le pollen n’a pas le temps de se propager et le cas échéant, en très infimes quantités.
L’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) est une
espèce herbacée invasive qui émet un pollen fortement allergisant qui est
facilement transportable sur de longues distances, constituant ainsi un enjeu de
santé publique important.
Au vu de la réglementation stricte sur la
plantation d’ambroisie en France ainsi que des travaux de surveillance et de
communication en la matière notamment par la FREDON (Fédération de lutte contre
les organismes nuisibles) et le RNSA (Réseau national de surveillance
aérobiologique), notre association a convenu qu’il n’était pas opportun
actuellement de développer le suivi de l’ambroisie dans les pollinariums.